Une pastille qui dit stop au gaspillage alimentaire
La lutte contre le gaspillage alimentaire continue…… Dans le secteur des micro-organismes, la société nantaise CRYOLOG donne le top départ. Elle propose des solutions garantissant la sécurité alimentaire pour remplacer l’actuelle système de date de limite de consommation (DLC).
Objectif : Zéro gâchis
Qui n’a pas déjà jeté des produits encore consommables parce que sa DLC était dépassée ?
Le directeur général Pierre PETEUIL a mis au point avec ses équipes « une pastille micro biologique contenant un gel nutritif et des micro-organismes, et qui intègre le temps et la température, les deux facteurs fondamentaux dans la conservation alimentaire ».
C’est une date de péremption intelligente qui permet réellement de limiter la perte de produit dont la qualité a été altérée. La pastille microbiologique thermosensible TOPCRYO signalera la limite de consommation d’un produit avec un code couleur efficace Vert : on mange ! Rouge : on s’abstient !
Des bactéries au service du gaspillage
Comme vous le savez, les microbes sont impliqués dans l’altération des aliments et les intoxications alimentaires. Outre ces bactéries pathogènes, il existe des micro-organismes bons pour notre santé. Ils peuvent servir à ajouter de nouvelles saveurs et de la variété à nos aliments.
Mais alors, comment ça marche ? La recherche française a développé ce processus de haute technologie. Les micro-organismes présents dans les pastilles agissent de la même manière que les aliments. On les appelle les bactéries de grade alimentaire ! En règle générale, elle s’adapte aux conditions de conservation du produit du fabricant au consommateur.
CRYOLOG est doté d’une unité de fabrication de ses pastilles dont le process est breveté à plusieurs niveaux, ainsi qu’un laboratoire de contrôle qualité.
Des enjeux agroalimentaires
Aujourd’hui, la pastille TOPCRYO renseigne sur la fraîcheur d’un produit. L’objectif à terme est qu’elle puisse renseigner le consommateur lors de l’achat, sur la durée restante avant la date de péremption.
L’enjeu est d’aborder le marché de la grande distribution. La société s’est entourée de chercheurs de l’INRA et de l’ADRIA, mais aussi de designers pour élaborer une étiquette non plus bicolore mais graduelle, permettant de mieux percevoir l’évolution d’un aliment.
Déjà utilisée sur des produits accessibles aux consommateurs (exemple, chez le traiteur lyonnais PIGNOL), cette étiquette a été contrôlée et validée par des laboratoires indépendants, en France et en Europe.
En harmonie avec les préceptes Less Saves The Planet, la start-up participe à la lutte contre le gaspillage alimentaire, véritable fléau dans les émissions de gaz à effets de serre.