TOUT SUR LE CHOU-FLEUR

Issu de la famille des Brassicacées, le chou-fleur est le premier légume français en terme d’exportation. En effet, l’Hexagone en représente 45% de la production européenne, avec 217,3 milliers de tonnes produites chaque année.

Si le chou-fleur est un légume dont nous sommes familiers depuis des années, il présente de nombreux atouts encore méconnus à la fois pour notre nutrition et pour l’environnement.

Une richesse nutritionnelle vaste

Le chou-fleur est un légume peu calorique et riche en vitamines B et C et en minéraux comme le potassium ou le phosphore. 100 g de ce légume cru apportent plus de la moitié de l’apport journalier recommandé en vitamine C. La vitamine C permet de lutter contre la fatigue et le stress et renforce le système immunitaire, notamment grâce à ses propriétés antioxydantes.

Le chou-fleur nous protège des effets de la pollution

De plus, certaines études ont établi une corrélation entre la consommation de chou-fleur à la réduction des effets de la pollution de l’air sur notre organisme. Un de ses composés, le sulforaphane, également présent dans d’autres légumes crucifères, permet de réduire les effets d’inflammations dans le sang lorsque de l’air pollué est respiré[1]. Ainsi, les composés toxiques sont évacués par l’organisme en plus grande quantité lorsque vous consommez du chou-fleur[2]. Alors, n’hésitez pas à l’intégrer dans vos repas ! Pour cela, Less Saves The Planet vous dispense quelques conseils de choix et de conservation.

Bien choisir et conserver son chou-fleur

Grâce à ses différentes variétés, le chou-fleur est disponible toute l’année. Cependant, sa pleine saison s’étend de septembre à mai. Lors du choix de votre chou-fleur, dirigez vous vers un légume blanc sans tâches. Préférez les feuilles vertes et non flétries. La base, quant à elle, doit être bien coupée. Conservez le chou-fleur avec ses feuilles afin de le préserver de l’assèchement. Il ne se garde qu’environ trois jours au réfrigérateur. Si vous savez que vous ne pourrez pas le consommer en si peu de temps, n’hésitez pas à le congeler ! Après avoir nettoyé et coupé les fleurettes, blanchissez-les à l’eau bouillante pendant quelques minutes. Egouttez-les et séchez les bien avant de les placer dans des boîtes hermétiques au congélateur.

Et la planète dans tout ça ?

En plus d’être géniale pour nous, la production de chou-fleur est également relativement respectueuse la planète. Afin d’en produire un kilo, 285 litres d’eau sont utilisés en moyenne. A titre de comparaison, 822 litres d’eau sont utilisés pour produire un kilo de pommes et plus de 15 000 pour produire un kilo de bœuf. Less Saves The Planet recommande d’ailleurs beaucoup de modération quant à la consommation de produits nécessitant plus de 10 000 litres d’eau.

De plus, la production d’un kilo de chou-fleur n’émet que 0.31 kg de CO2. Ceci est très bas, comparé à la production de café qui en émet 17 kg par kilo produit ou encore à celle de la viande qui peut atteindre 30 à 40 kg de CO2 émis. Il est nécessaire, afin de limiter le réchauffement climatique, de réduire notre empreinte carbone. Pour ce faire, il est recommandé d’orienter sa consommation vers des produits ayant eux-mêmes une basse empreinte carbone.

[1] Patrizia Riso, Stefano Vendrame, Cristian Del Bo’, Daniela Martini, Antonia Martinetti, Ettore Seregni, Francesco Visioli, Marina Parolini, Marisa Porrini, “Effect of 10-day broccoli consumption on inflammatory status of young healthy smokers”, International Journal of Food Sciences and Nutrition, Vol. 65 (1), Février 2014.

[2] P. A. Egner, J. G. Chen, A. T. Zarth, D. Ng, J. Wang, K. H. Kensler, L. P. Jacobson, A. Munoz, J. L. Johnson, J. D. Groopman, J. W. Fahey, P. Talalay, J. Zhu, T.-Y. Chen, G.-S. Qian, S. G. Carmella, S. S. Hecht, T. W. Kensler. « Rapid and Sustainable Detoxication of Airborne Pollutants by Broccoli Sprout Beverage: Results of a Randomized Clinical Trial in China”, Cancer Prevention Research, 2014.