Art et écologie : quand les artistes s’y mettent
Mêler art et écologie, rien d’impossible quand les artistes en ont l’inspiration ! Il est de bon ton pour les artistes de s’intéresser à l’environnement, surtout au fil du temps. Depuis la COP21 à Paris, de nombreux artistes qui se veulent écologiques, fleurissent aux quatre coin du monde…
En 1968, Venice Panic : Le Grand Canal devient vert fluo ! Pas d’inquiétude, les peintures ne sont pas toxiques. L’artiste argentin Nicholas Uriburu veut juste blâmer la pollution du déversement. Après cela, l’écologie commence très lentement et fait légèrement écho au monde de la politique. Difficile au début de concilier les deux, surtout quand les pays concernés s’intéressent encore trop peu à l’écologie. Mais même si du chemin reste à faire, on y croit !
Art et écologie : La naissance de l’art vert
Tout commence en 2010, avec la création du Prix COAL Art et Environnement, soutenu par le Ministère de l’Environnement, le Ministère de la Culture et du CNAP. Parmi les candidats, figure le célèbre Nuage Vert du groupe HeHe.
Le Nuage Vert est un projet artistique, qui consiste à colorer les fumées qui sortent des usines la nuit, grâce à un laser. De couleur verte et sans conséquences pour la planète, ce dispositif créatif sert à sensibiliser les riverains à l’impact environnemental et leur consommation. Cela a tellement bien marché, que les fumées vertes ont été signalées par certains habitants, pensant à des échappées radioactives ! Quand l’art et écologie se retrouve dans les fumées, cela laisse penser à voir des aurores boréales.
Depuis 2010, les éco-artistes ont prospéré et ont étendu leurs actions aux quatre coins du monde. Il est légitime de se demander pourquoi un démarrage si tardif ? Joanne Clavel, éco-artiste titulaire d’un doctorat en écologie en 2012, répond simplement :
« L’échec de la politique internationale, que ce soit à Copenhague ou à Rio+20, renforce chez l’artiste le sentiment de la nécessité d’agir localement »
Les artistes apparaissent donc comme une sonnette d’alarme des populations, déçues par l’inaction de nos politiques. Même si l’art se veut tout d’abord poétique, il peut devenir politique.
En effet par des métaphores et images fortes, via l’émotion et la matière, l’art aborde l’écologie autrement. Tout comme l’artiste Pascale-Marthine Tayou, dont l’exposition « Boomerang » était présentée à Bruxelles en 2008, il met en scène de simples bouteilles en plastique évoquant un fleuve-poubelle javanais chargé de mercure et d’arsenic. Son œuvre Citarum River (2015) pointe le dilemme des Indonésiens, que l’usine polluante fait vivre… et tue.
« Je constate des problèmes, mais ne propose pas de solutions », explique le Camerounais.
Les artistes au cœur de la COP21
Avant la COP21, la Nuit Blanche annonçait la couleur, et se voulait déjà très verte : aux Batignolles, une installation simulait la montée des eaux. Au Parc Monceau, les bourdonnements d’Erik Samakh évoquaient la disparition des abeilles. Sur le parvis de l’Hôtel de Ville, les 270 blocs de glace colorés – évoquant les cinq continents – de Zhenchen Liu ont fondu, alertant sur les dangers du réchauffement climatique.
Dans son sillage, l’exposition « Climats artificiels » à la Fondation EDF : jusqu’au 28 février, les visiteurs pourront traverser le nuage de Tetsuo Kondo, prendre un bol d’oxygène dans les serres miniatures de Vaughn Bell ou voir, transposées en temps réel par le collectif HeHe sur des images de Paris, les données de pollution de l’air.
L’art militant est-il inutile ? L’exemple de l’exposition “Fukushima Mon Amour”
Bouquet final, plus de 150 événements culturels « écolo » programmés en Ile-de-France dans le cadre d’Art COP21, festival artistique pour le climat lancé par l’association COAL. Avec, notamment, Ice Watch une installation élaborée place du Panthéon par l’artiste danois Olafur Eliasson : douze blocs de glace venus du Groenland disposés comme les heures d’une horloge fondante. L’objectif ? « Inspirer les gens à agir ensemble pour le climat ».
Vous l’aurez donc compris à la fin de cette crucial information, l’art et écologie peuvent être fortement liés.
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