Redécouvrez le topinambour et ses bienfaits
Le topinambour est une plante venant d’Amerique et faisant partie de la famille des Composacées. Elle est cultivée de mi-février à mi-avril pour ses tubercules alimentaires. Sa culture simple et peu exigeante fait que le topinambour peut s’adapter à la majorité des sols, quelle que soit leur acidité. Ainsi, en France, cette plante pousse sur la quasi-totalité du territoire.
Comment le choisir ?
Le topinambour se consomme d’octobre à mars, et la pleine saison de dégustation se place sur les mois d’octobre, novembre et décembre. Afin de bien choisir son topinambour, il faut le préférer ferme, avec une peau tendue. Les tubercules trop noueux sont difficiles à éplucher. Pour le conserver de façon optimale, vous pourrez le ranger dans le bac à legumes du réfrigérateur. Ainsi, il durera une semaine.
Les bienfaits du topinambour pour notre santé
En plus d’être très rassasiant, ce tubercule présente de nombreux bienfaits pour votre santé.
En premier lieu, le topinambour est bénéfique pour votre santé intestinale. Il est en effet riche en fibres, en fructane et en inuline, ce qui garantit une bonne digestion.
En plus de participer à notre équilibre intestinal, l’inuline joue un rôle capital dans la régulation du cholestérol. Le topinambour est aussi une source de potassium, ce qui lui confère des propriétés diurétiques : il aide à lutter contre la rétention d’eau.
La chair du topinambour est riche en minéraux et en oligo-éléments car elle renferme du cuivre, du phosphore et en moindre mesure du calcium. Parallèlement, ce légume facilite l’absorption de minéraux comme le calcium ou le magnésium dans votre organisme . Ainsi, consommer du topinambour préviendrait l’ostéopérose.
La vitamine B fait souvent défaut dans notre alimentation, alors qu’elle est essentielle à notre développement cérébral. Le topinambour en contient, et en consommer 100g vous fournit 20% de votre apport journalier recommandé.
Qu’en est-il de l’environnement ?
La production de topinambour est particulièrement avantageuse pour l’environnement. En effet, l’empreinte eau de celui-ci est relativement faible : 387 L d’eau sont nécessaires à la production d’1 KG de topinambour. L’empreinte carbone de la production de topinambour est de 0.4 kg de CO2 emis par kilo produit, ce qui reste également bas. Il est alors très loin des produits alimentaires dont l’empreinte carbone est la plus élevée, comme la viande rouge qui dépasse 1200 g de CO2 émis pour 100g produits. La production de topinambour nécessite très peu, voire aucun, engrais chimique. De façon générale, le topinambour n’est pas néfaste pour la planète.
Le topinambour, source pour l’énergie du futur ?
Des chercheurs de la Dalhousie University au Canada ont établi que le topinambour pourrait être utilisé afin de créer une biomasse qui servirait de base à des biocarburants. Ceux-ci pourraient être utilisés comme alternative aux énergies fossiles, particulièrement polluantes et participant au trou de la couche d’Ozone. L’inuline présente dans le topinambour peut être isolée et convertie en bioéthanol. Le bioéthanol pourrait substituer des carburants à base de pétrole. Ainsi, le topinambour a été établi comme un substrat d’avenir afin de produire des biocarburants.
Ainsi, ce tubercule présente de nombreux aspects nutritionnels et environnementaux. Particulièrement rassasiant et riche en valeur nutritionnelle, le topinambour est également considéré comme une base d’avenir pour un biocarburant.
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