STEPHANE BERN

Animateur radio et télévision aussi bien qu’auteur de nombreux ouvrages, Stéphane Bern est engagé pour l’environnement. Il a répondu aux questions d’Agathe Godard à ce sujet. 

Quelles sont tes résolutions green pour 2021 ?

 Ma bonne résolution green pour 2021 est de continuer à cultiver mon jardin et mon potager de manière totalement écologique, sans engrais chimique et en veillant à associer les plantes pour une meilleure culture biologique.

 Quels gestes fais-tu pour améliorer la diminution du plastique ?

Mes gestes anti-gaspi sont de cesser d’utiliser des bouteilles en plastique mais de remplir ma bouteille en verre à la fontaine à eau, de ne plus faire couler l’eau inutilement car l’eau est précieuse (notamment sous la douche ou le lavage des dents), et d’acheter les aliments en vrac, pour échapper le plus possible aux emballages plastiques, sacs etc…

De ce fait, je minimise l’utilisation du plastique et, quand je vais faire mes courses au marché, j’ai ressorti le bon vieux cabas d’autrefois. Je m’efforce de proscrire les plastiques de mon environnement proche.

As-tu réduit ta consommation de viande ?

J’ai effectivement diminué ma consommation de viande rouge ; je mange moins de viande mais je l’achète de meilleure qualité, chez mon boucher, afin de payer un juste prix qui augmente le revenu des éleveurs. Je privilégie à la campagne le circuit court et l’approvisionnement en AMAP.

Quelle personnalité dans le domaine de l’écologie t’inspire le plus ?

Beaucoup de personnalités green m’inspirent : Maud Fontenoy et le prince Albert de Monaco pour la défense de la mer et des océans, mais aussi Fanny Agostini qui sait parler d’écologie et des petits gestes pour sauver la planète sans préchi-précha culpabilisateur. 

Dans quel domaine voudrais-tu voir des innovations green ?

Mon vœu le plus cher serait que les choses changent le plus vite possible et plus radicalement dans l’univers de la consommation grand public; il faudrait tordre le bras des industriels qui continuent d’utiliser parfois du bisphenol A ou du ploycarbonate dans les boites de conditionnements, des sels d’aluminium dans les déodorants etc… À nous aussi d’être des citoyens consomm-acteurs et de les forcer à prendre un virage vertueux.

Regardez par exemple, la campagne – à laquelle j’ai modestement participé – contre les oeufs des poules élevées en batterie ! Ces oeufs ne sont plus vendus en grande surface… mais hélas ils servent à la fabrication de la pâtisserie industrielle. Une prise de conscience collective s’impose pour comprendre que notre santé commence dans notre assiette, mais que cela ne doit pas créer une différence entre ceux qui ont les moyens financiers et les autres. De la qualité pour tous au meilleur prix. Voilà ce qu’il faut.

Propos recueillis par Agathe Godard