Les superfruits : comment les choisir de façon GREEN ?
Devenus de véritables incontournables dans les magasins, les superfruits suscitent de plus en plus d’engouement. Depuis quelques années, la consommation s’oriente vers les produits sains du fait de la présence de problèmes de santé publique comme l’obésité ou le diabète. Présentant des qualités nutritionnelles exceptionnelles, des saveurs exotiques et des couleurs vives, les superfruits sont très attractifs. Les américains se réfèrent à l’indice ORAC pour mesurer la capacité antioxydante d’un aliment. Les superfruits possèdent un indice ORAC supérieur à la moyenne. Les antioxydants permettent d’éliminer les radicaux libres générés par notre organisme, qui posent problème lorsqu’ils sont en excès. Les fruits en comptant énormément sont qualifiés de « super ». Souvent exotiques ou méconnus, ils sont souvent utilisés en médecine par les populations locales.
Pour consommer mieux, consommez local
Le terme « superfruit » désigne souvent des fruits tropicaux aux vertus exceptionnelles mis en avant par les producteurs. Ceux-ci sont originels de divers continents comme l’Amérique du Sud pour l’açaï, l’acérola et le tamarin et le camu-camu. Le Baobab trouve ses origines en Afrique. La baie de Goji, l’argousier, la Grenade, la mûre le durian et le Noni sont originaires d’Asie. La cranberry et la myrtille sont elles originaires d’Amérique du Nord. Quant au Kiwaï, il est originaire d’extrême orient. Afin de réduire au maximum votre empreinte carbone et de favoriser un circuit de production court, Less Saves the Planet recommande de consommer des superfruits de saison et locaux. En France, il est possible de trouver des mûres, des myrtilles sauvages des grenades ou encore des acérolas dans les Antilles françaises.
La consommation en eau des superfruits
L’eau douce est non seulement indispensable à la vie sur notre planète, elle est également limitée. Les superfruits que nous vous avons présentés plus haut ont tous une empreinte hydrique relativement basse. Parmi eux, les moins dépensiers en eau sont les myrtilles, le durian et le mangoustan qui nécessitent moins de 1000 L d’eau afin d’en produire 1KG. Parmi les fruits listés, l’acérola est le plus dépensier en eau environ 1411 litres d’eau sont nécessaires pour en produire 1 kg. Afin de comprendre ce chiffre, prenez en compte qu’il faut 15 415 litres d’eau afin de produire un kg de bœuf.
Les superfruits les plus éco-responsables
Si tous les superfruits ne sont pas bénéfiques quant à l’environnement, la production d’açaï et celle de mûres présentent des bénéfices pour la planète. D’un côté, le succès de la baie d’açaï a poussé les producteurs à réduire la déforestation en Amazonie. D’un autre, les chercheurs ont observé que la production de mûres a un impact sur l’amélioration de la qualité de l’air, de la capacité des sols à retenir l’eau et sur la diminution de l’érosion des sols. A contrario, certains superfruits comme les cranberries causent une pollution hydrique importante lorsqu’ils sont cultivés avec des pesticides. Less Saves The Planet recommande de privilégier les superfruits issus de l’agriculture biologique et locale.
Super article, merci pour vos conseils ! Je prends note pour mes prochaines courses… 🙂
article intéressant et très riche