Quel poisson choisir ?
En 2021, il est important de devenir des consomm-acteurs. Cela consiste à privilégier les produits les moins néfastes pour l’environnement dans notre consommation.
Par exemple, connaissez-vous l’impact des produits marins que vous consommez sur la planète ? La préservation de la biodiversité marine est un enjeu primordial. En effet, les océans produisent la moitié de l’oxygène disponible et absorbent 26% des émissions de CO2 ! Découvrez comment orienter votre consommation de produits marins pour qu’elle soit respectueuse de la planète mais aussi de votre organisme.
Mon poisson est-il en stock ?
En termes de consommation, il faut éviter le plus possible les espèces surpêchées, comme par exemple le thon rouge ou encore le hareng. Les espèces dont l’état des stocks est satisfaisant comme la dorade ou la truite peuvent être consommées sans souci. D’autres espèces recomposent leurs stocks, où l’état de celui-ci est méconnu : il faut donc les consommer avec parcimonie. C’est le cas du cabillaud ou du saumon atlantique.
Mais comment savoir si une espèce est menacée ou a été pêchée de façon durable ? Naturellement, l’état général des stocks est difficile à quantifier parce qu’elle se base sur des ressources sauvages méconnues. Il faut, alors, jouer de sa mémoire et se rappeler des espèces faisant l’objet de surpêche. En évitant ces achats, il ne reste plus qu’à diversifier vos paniers avec des espèces plus abondantes. Le troisième chapitre de Less Saves The Planet, disponible gratuitement sur Internet, présente sous forme de tableaux les espèces de produits marins que nous pouvons consommer.
La méthode de pêche de votre poisson a son importance.
En effet, plus la pêche est en profondeur, plus elle cause des dégâts pour la biodiversité marine. Les méthodes comme le chalutage ou la pêche à la drague impliquent une destruction d’habitats et d’écosystèmes à cause des filets ou des sacs déployés dans les fonds marins. D’autres méthodes posent également problème en termes de biodiversité car elles mènent à des captures accidentelles : c’est le cas par exemple de la pêche à la palangue.
Enfin, les techniques de pêche impliquant des substances explosives ou toxiques comme la dynamite ou le cyanure sont considérées comme à interdire.
Lorsque vous avez le choix entre deux méthodes de pêche pour une même espèce, il est préférable de vous orienter vers la méthode la plus respectueuse de la biodiversité marine. Par exemple, la pêche à la ligne est considérée comme une des méthodes de pêche les plus écoresponsables.
Faites attention aux labels
Nous avons répertorié des labels de qualité afin que vous puissiez orienter votre consommation de produits marins dans le chapitre 3 de Less Saves The Planet. Par exemple, Agriculture Biologique mais encore MSC ou Pêche durable sont des certifications fiables. Les critères de certification pour les poissons concernent non seulement la planète, mais aussi la nutrition et le bien-être animal. Un poisson biologique est élevé dans le respect de l’environnement et ne consomme ni animaux terrestres, ni substances altérant la qualité nutritionnelle comme les OGM, les stimulateurs de croissance ou hormones de synthèse.
La consommation de poisson sauvage peut sembler plus écoresponsable, mais il faut noter qu’un tel poisson n’est pas tout le temps sain ! En effet, il peut présenter un haut taux de pollution aux produits chimiques.
Less Saves The Planet pense qu’un changement en faveur de la planète est totalement possible si nous parvenons à faire des choix écoresponsables quand nous le pouvons.