INÈS DE LA FRESSANGE

Ambassadrice de la maison Roger Vivier, directrice artistique ou encore rédactrice mode, Inès de la Fressange a porté diverses casquettes au cours de sa vie. Aujourd’hui, l’icône de la mode s’est livrée au sujet de ses gestes éco-responsables en tant qu’amie de notre mouvement.

As-tu l’attitude « anti-gaspi » ?

Oui, préférer la qualité aussi bien pour les vêtements que pour l’alimentation est une philosophie anti-gaspillage. Le beau vieillit bien, se raccommode et se patine. Le consumérisme excessif date assurément du siècle passé.

D’ailleurs, élevée par une polonaise qui avait vécu les deux guerres, j’ai tendance à conserver les choses en pensant «  on ne sait jamais! ».  Je me retrouve donc avec des tas de sacs en papier, des bouts de ficelle, des boîtes, des rubans … Toute la famille le sait : je sers de papetière et de quincaillère à tout le monde !   

Dans quel domaine voudrais-tu voir des innovations green ?

Dans le domaine de la mode, ce serait intéressant d’avoir de nouveau des raccommodeurs, des repriseurs, et une tendance de vêtements rapiécés ou en patchwork me semblerait très séduisante.

Quels gestes fais-tu pour améliorer la diminution du plastique ?

J’apporte un sac de toile ou un panier pour faire mes courses. Dans mon frigo, je préfère les boîtes en verre avec des couvercles en bois ou les bocaux.  Je n’achète d’ailleurs plus d’eau minérale dans des bouteilles en plastique. Elles sont remplacées par des bouteilles en verre ou des thermos.  

Quelle personnalité dans le domaine de l’écologie t’inspire le plus ?

Lorsqu’on a demandé au Dalaï Lama ce qui représentait le sujet le plus important pour lui, sa réponse était : protéger la planète. Cela m’a surprise mais en même temps, aucune bienveillance, aucune liberté, aucun bonheur ne peuvent être garantis si la planète devient invivable.

Ton premier geste green de la journée ?

Regarder les photos de poules de ma copine Isabella Rossellini sur Instagram! (rires)

Propos recueillis par Agathe Godard

Inès de la Fresange capturée par Benoît Peverelli pour la maison Roger Vivier.