4 – Économiser l’eau
« Aucune vie n’est possible sans eau ». C’est à partir de ce constat simple d’Hippocrate que Less Saves The Planet débute son chapitre consacré à l’or bleu. Face à ce contexte actuel, il devient urgent de (ré)apprendre à économiser l’eau à notre échelle individuelle en prenant pleinement conscience de la chance que nous avons d’y avoir accès.
La question centrale de l’eau comme source de la vie sur terre
Le cycle de l’eau que tous les élèves ont déjà étudié lors de leur cursus scolaire est un équilibre fragile dans lequel l’ingérence humaine à un impact considérable. L’eau prélevé lors des pluies ou dans les nappes phréatiques n’est pas sans conséquence. Aujourd’hui la FAO calcule que les récoltes perdues en raison des sécheresses répétées pourraient nourrir 81 millions de personnes par an. Si Less Saves The Planet constate des cas de crise hydrique et alerte les lecteurs sur la rareté de l’eau, le mouvement présente comme toujours les solutions motivantes des organismes mondiaux pour la préserver avec par exemple les Objectifs de développement durable » (0DD) réunis dans l’Agenda 2030 de l’ONU.
Comment mesurer précisément l’empreinte en eau des aliments ? Les aliments à consommer avec modération en fonction de leur provenance
L’empreinte en eau est une invention très récente à l’échelle de l’humanité. Un constat surprenant dans notre société où le calcul et l’optimisation des ressources règne sur l’économie. Si le calcul de l’empreinte en eau a eu un effet disruptif, la distinction en les 3 trois types d’empreinte en eau est un des enjeux majeurs de notre futur : l’eau bleue, l’eau verte et l’eau grise. Souvent seule l’eau bleue est prise en compte, c’est-à-dire l’eau récupérée puis utilisée par l’activité humaine. Alors que l’eau verte, l’eau naturelle apportée par la pluie, a une importance non négligeable dans les estimations. Less Saves The Planet apporte des calculs détaillés clairs et compréhensibles pour tous ainsi qu’un tableau des empreintes en eau des aliments. Il est ensuite primordial de sensibiliser les consommateurs aux produits les plus gourmands en eau comme les fruits à coque, le café ou le chocolat. Grâce aux études sur les empreintes en eau verte, Less Saves The Planet propose des provenances conseillées en fonction des précipitations, de l’humidité de l’air et des besoins des plantes.
Comment économiser l’eau dans le cadre de l’agriculture ? : Les différents types d’arrosages et les semences paysannes
L’agriculture représente à elle seule 70% de la consommation d’eau mondiale. Un changement de mode d’arrosage n’est donc pas anodin pour notre planète. Less Saves The Planet référence les 16 types d’arrosage à connaitre et explique leurs différents fonctionnements. Pour aller encore plus loin dans les économies d’eau, ce chapitre s’intéresse aux semences paysannes, des graines non référencées, sauvages et anciennes qui ont appris à évoluer malgré les sécheresses, les insectes et autres nuisibles. On retrouve des exemples de semences paysannes dans les régions les plus arides et même pour les produits les plus gorgés d’eau comme les tomates. L’exploitation de Pascal Poot à Bézier illustre concrètement le pouvoir exceptionnel de ces semences indépendantes de l’arrosage.
Nos conseils pour devenir économe en eau
Après avoir pris le sujet de l’eau dans sa globalité puis au large niveau de l’agriculture, découvrez dans ce chapitre des conseils de chefs pour économiser l’eau au quotidien. Des astuces de nettoyage de aliments ou de réutilisation de l’eau qui représentent ensemble des économies non négligeables pour la planète.
Eau en bouteille ou eau du robinet ?
L’eau en bouteille est rassurante pour beaucoup de personne qui ne sont pas convaincue par l’excellence de l’eau du robinet. Pour répondre à ces craintes, le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire a lancé la campagne « Choisir l’eau du robinet ». Cette campagne d’information précise l’impact Impact de l’industrie de l’eau en bouteille : 8 kilos de C02 et 10 kilos de déchets par an et par personne. Pour accompagner cette démarche, ce chapitre détaille le contrôle de l’eau potable et les critères d’une bonne eau potable qui ne sont pas toujours remplis par l’eau en bouteille. Toujours dans une démarche positive et dans le but d’apporter des solutions concrètes, Less Saves The Planet propose en fin de chapitre un tableau comparatif des types de filtration d’eau (carafe, charbon actif, pommeau de douche) pour orienter les consommateurs sur les questions du traitement de cette ressource exceptionnelle qu’est l’eau.